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L'expert comptable est un professionnel qui endosse plusieurs attributions notamment le contrôle et le redressement des comptes au sein d'une entreprise. Il joue également le rôle de conseiller dans le but d'améliorer la stratégie adoptée au sein d'une société quelconque. Il peut travailler pour le compte d'une entreprise ou en tant que libéral. Au regard de ses compétences, les chefs d'entreprise lui confient des missions très diversifiées. De nombreuses années d'études attendent toutefois ceux qui prétendent à exercer ce métier.

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Expert-comptable : le profil idéal

 

Des années d'études universitaires pour devenir expert-comptable

Après le baccalauréat, la première étape à suivre est la quête du Diplôme de Comptabilité de Gestion (DCG) qui correspond à la licence pour les autres filières (Bac +3). Par la suite, le futur expert comptable est amené à décrocher le Diplôme supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG), l'équivalent du Bac +5. Les études se poursuivent encore pour trois ans en vue d'obtenir le Diplôme d'Expertise Comptable (DEC). Si les cinq premières années d'études correspondent à la partie théorique, les trois dernières sont consacrées à la pratique. L'étudiant intègre durant cette période une entreprise ou un cabinet d'expert-comptable afin de se familiariser avec le milieu professionnel.

L'expert-comptable, un spécialiste de la communication

La maîtrise de la comptabilité et des chiffres ne suffit pas pour exercer ce métier. En effet, cette profession amène constamment à la rencontre. C'est pourquoi il apparaît nécessaire de posséder un sens aigu de la communication. Afin de mener à bien sa mission, ce professionnel doit également présenter d'autre qualité à ne citer que le sens de la diplomatie, la rigueur, l'écoute ou encore l'esprit de synthèse. Pour louer les services de ce professionnel polyvalent, la consultation d'un annuaire expert comptable constitue une excellente alternative.

Au regard de la complexité des missions assignées à l'expert-comptable et des conséquences de ses décisions sur la vie de l'entreprise, l'exercice de cette profession est extrêmement réglementé. Ainsi conformément aux dispositions de l'article 2 de l'Ordonnance n° 45-2138 du 19 Septembre 1945, nul ne peut porter le titre d’expert-comptable ni en exercer la profession s’il n’est inscrit au tableau de l’ordre. Or au-delà des nombreuses exigences inhérentes à l'honorabilité et à l'intégrité, l'expert-comptable doit surtout être titulaire du Diplôme d'Expertise Comptable (DCE) afin de prétendre à ladite inscription.

L'expertise comptable : un long cursus

Néanmoins, l'obtention de ce diplôme nécessite la réalisation d'un long cursus scindé en trois étapes fondamentales associant continuellement la théorie à la pratique. En effet, l'organisation des études relatives à la profession d'expert-comptable a fait l'objet d'un profond bouleversement législatif à vocation simplificatrice au mois de Décembre 2006 mais dont l'application effective a été repoussée à la rentrée de Septembre 2008. En conséquence, il s'agit d'évoquer successivement les trois phases permettant d'accéder aujourd'hui au titre d'expert-comptable.

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Les diplômes indispensables pour ouvrir son cabinet

Un expert-comptable, s'il envisage d'ouvrir son propre cabinet, doit remplir plusieurs conditions instaurées par l'État et par l'Ordre national des experts-comptables.

Premièrement, il doit posséder 3 diplômes :

  • le « Diplôme de comptabilité et de gestion » (DCG) qu'on obtient 3 ans après le bac.
  • Ensuite, il faut poursuivre les études en vue d'obtenir le « Diplôme supérieur de comptabilité et gestion » (DSCG).
  • Enfin, il faut avoir le « Diplôme d’expertise comptable » (DEC) qu'on obtient après 3 ans de stage pratique dans un cabinet d'expert-comptable agréé.

Le diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG)

Tout d'abord à l'issue du baccalauréat, il appartient à tout candidat au métier d'expert-comptable de réaliser un premier cycle universitaire d'une durée de trois ans qui sera sanctionné par la délivrance d'un Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG). Ainsi au cours de cette formation triennale, les étudiants reçoivent des enseignements généralistes dans la mesure où l'expert-comptable est un professionnel affichant des compétences multidisciplinaires. A cet égard dans le cadre de cette première marche vers la profession d'expert-comptable, 14 épreuves sont imposées et s'articulent essentiellement autour du Droit, de la Finance, de la Comptabilité, de la Gestion et des Langues sans oublier la réalisation d'un stage professionnel suivi d'une soutenance.

Le diplôme supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG)

Ensuite sur le fondement de la réforme LMD, les élèves titulaires du DCG préparent pendant deux ans le Diplôme Supérieur de Gestion et de Comptabilité (DSGC) qui correspond au niveau Master 2 à l'échelle Européenne. Dès lors à l'occasion de cette quête vers le titre d'expert-comptable, le DSGC est remis aux candidats qui ont pleinement réussi les 7 épreuves suivantes : Gestion, Finance, Management et contrôle de gestion, Comptabilité et audit, Management des systèmes d'information, Epreuve orale d'économie se déroulant partiellement en anglais, Relations professionnelles.

Le diplôme d'expertise comptable (DEC)

Enfin au terme de l'obtention de ces deux diplômes intermédiaires, les étudiants peuvent caresser l'espoir de pratiquer le métier d'expert-comptable à condition de décrocher le DCE. En ce sens à la lumière des dispositions de l'article 6 du Décret n° 2009-1789 du 30 Décembre 2009, il convient dans un premier temps d'accomplir un stage de trois ans auprès d'une personne physique ou morale membre de l'ordre des experts-comptables, sous la responsabilité d'un maître de stage agréé par le conseil régional de l'ordre. A l'issue de la validation de ce stage, l'expert-comptable stagiaire est autorisé à présenter le Diplôme d'Expertise Comptable pour l'obtention duquel le passage de trois nouvelles épreuves est obligatoire. Il s'agit de rédiger et de soutenir un mémoire consacré aux activités de l'expert-comptable puis de résoudre un cas pratique dans un délai limité de 5 heures et 30 minutes, avant de subir un dernier entretien d'une heure avec un jury constitué de membres inscrits à l'ordre.

Quelle formation choisir ?

Comptalia est spécialiste de la formation aux DCG et DSCG via Internet. Le dispositif permet de se former à son rythme et en contact permanent avec ses formateurs et avec les autres apprenants. Les cours allient : les cours papiers, cours vidéo et les séances de cours interactives en direct.

A savoir : Comptalia propose également de nombreuses ressources en accès gratuits dans les services MyComptalia  : annales, quiz, cours, cas pratiques… Venez tester gratuitement les formations DCG et DSCG.

Pour mieux étoffer ses connaissances théoriques en expertise comptable, le futur expert comptable se doit de faire un stage pratique avant l'obtention de son diplôme final.

L'inscription à un stage d'expertise comptable

Le décret du 30 décembre 2009 concernant le diplôme d'expertise comptable conditionne les modalités d'entrée au stage. Ainsi, tout candidat ayant obtenu le D.S.C.G ou le D.E.S.C.F peut prétendre à un stage d'expertise comptable. Toutefois, il existe une dérogation pour les étudiants ayant validé au moins 4 des 7 épreuves obligatoires du D.S.C.G.
Leur inscription est acceptée sous condition de décrocher leur diplôme durant les 2 premières années de stage. Concernant l'inscription proprement dite, le retrait d'un formulaire d'inscription auprès du Conseil Régional de l'Ordre des Experts Comptables est nécessaire.

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Le déroulement du stage d'expertise comptable

Le stage d'expertise comptable s'étale sur 3 ans. Il se déroule sous la supervision d'un ou plusieurs maîtres de stage. Le cadre d'apprentissage peut être un cabinet d'experts-comptables, une entreprise ou une administration. Le stagiaire peut opter pour un stage sur le territoire français ou à l'étranger. Durant le stage, l'emploi du temps comprend aussi bien des apprentissages pratiques que des formations théoriques. Les cours théoriques à contenu spécifique sont prodigués par des intervenants rattachés aux Conseils Régionaux de l'Ordre. Quant aux journées à thèmes libres, elles peuvent être animées par les experts comptables de l'entreprise ou du cabinet où le stagiaire travaille.

Les obligations du stagiaire en expertise comptable

Au terme de chaque année de stage, le stagiaire doit rendre différentes fiches de suivi comprenant des fiches de formation et des fiches d'activité. Par ailleurs, au cours de la 2e et de la troisième année, 2 rapports de missions d'expertise, 1 rapport de mission de commissariat aux comptes et un plan de mémoire sont à remettre au Conseil Régional de Stage. En outre, le stagiaire en expertise comptable étant rémunéré, il doit s'acquitter d'une cotisation annuelle dont une partie couvrira les charges de formation et une autre partie restituée à l'état.

 

Expert comptable : un métier à risque

Dans le classement des métiers à risque, la profession d'expert comptable figure parmi les premiers. Quels sont véritablement ces risques encourus ?

Expert-comptable, conseiller permanent du PDG

Penser que le métier d'expert comptable n'est pas risqué est une idée fausse. Le métier d'expert-comptable présente de nombreux risques, souvent très graves et qui ne se révèlent qu'après de longs mois, voire des années.  Engagé pour enregistrer l'ensemble des mouvements financiers ou pour mettre en place des outils de gestion financière, l'expert-comptable s'occupe également d'évaluer la situation financière de l'entreprise. Pour les différentes missions qui lui sont confiées, il évolue en tant que conseiller permanent du directeur général de l'entreprise. C'est donc sur lui que l'on compte pour établir un bilan positif.

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Éviter les erreurs à tout prix !

Parmi les risques les plus graves encourus par l'expert-comptable figure l'erreur. Même si elle apparaît minime à première vue, l'erreur commise par l'expert-comptable peut entraîner des conséquences désastreuses au sein de l'entreprise. S'il s'agit d'une erreur relevée dans les comptes de l'entreprise par exemple, des résultats faussés ou des calculs erronés pourraient affecter toute l'organisation interne de l'entreprise. Pourtant, lors de ses missions, l'expert-comptable est responsable en cas d'une survenance d'irrégularité ou d'inexactitude dans les résultats finaux, si ces derniers peuvent entrainer des anomalies.

L'expert-comptable et le devoir de discrétion

L'erreur n'est pas le seul risque encouru par l'expert-comptable. Il y a également toutes les informations secrètes sur l'entreprise que celui-ci ne doit pas divulguer au risque de détruire sa carrière. Lié par le secret professionnel, l'expert comptable est tenu de faire preuve de discrétion dans l'exercice de ses fonctions et s'attacher à éviter tout agissement susceptible d'altérer la dignité et l'honneur de la profession.

Ouvrir son cabinet d'expertise comptable

Seul un expert-comptable diplômé, qualifié et expérimenté peut créer un cabinet d'expert-comptable. Comme nous l'avons vu précédemment, ill faut donc faire 8 années d'études après obtention du baccalauréat. Voici les détails des démarches à suivre.

Le financement d'un cabinet ou d'une clientèle

Avant d'ouvrir un cabinet, il est également indispensable de s'enregistrer auprès de l'Ordre des Experts-comptables. Le cabinet d'expert-comptable est une entreprise comme une autre, le fonds de démarrage est donc très important pour lancer les activités dans de bonnes conditions.

Pour ce faire, il existe plusieurs types de financement d'expert comptable auprès des banques et institutions de financement, tel que le prêt à la création de l'entreprise ou PCE.

L'organisation interne d'un cabinet comptable

Avant d'ouvrir le cabinet, l'organisation de différentes activités s'impose.

Un cabinet d'expertise comptable peut proposer plusieurs services. Il peut comprendre différents départements selon les spécialités : gestion de comptabilité, tenues de compte, business plan ou encore diagnostic, fiscalité, assistance juridique.

Ainsi, l'équipe doit être au complet et doit avoir le matériel adapté pour offrir des services de qualité aux clients. Il faut donc penser à embaucher des experts-comptables qualifiés, des secrétaires, etc.

La structure est généralement composée de 3 niveaux : associés experts-comptables, chefs de groupes et enfin assistants. Au dessus de tout, le directeur du cabinet endosse plusieurs responsabilités : le contrôle technique, commercial et managérial de la boîte.